En bus de Copán au Honduras vers le Salvador

Comment se rendre du Honduras au Salvador en bus ?

Force a été de constater que peu de voyageurs avaient renseigné leurs trajets, nous avons beaucoup voyagé à l’aveugle. Contrairement au Guatemala le prix des trajets au Honduras est fixe et vous pouvez vous assurer de payer le bon prix lors de tous vos trajets. Toutes les transactions dans les bus publics se font en espèce, privilégier les petites coupures. 

La conversion, au moment où nous la réalisons, de Lempira hondurien en Euros est effectuée avec un taux de change de 23HNL pour 1€.   

Des ruines de Copán à Santa Rosa

Pour nous, c’était la fin du voyage au Honduras. On nous avait dit beaucoup de bien du Salvador, contrairement à ce que vous lirez sur les sites gouvernementaux, comme d’hab. On devait voir ça, et pouvoir dire qu’on y était. Il nous fallait trouver la meilleure façon de rejoindre le pays, et on n’était pas emballés à l’idée de retourner au Guatemala pour se rendre au Salvador. L’autre route paraissait extrêmement longue, mais il fallait la tenter.

Ce voyage-là est très chaotique. Le but était pourtant simple : rejoindre la frontière d’El Poy. On part donc à 6h30 de notre hôtel pour prendre le bus qui nous amènerait directement à Santa Rosa.

  • Prix du trajet : 105 HNL/ pers. (soit 4,56€).

Très rapidement notre bus a rencontré un souci d’accélérateur, et nous voilà arrêtés sur le bord de la route avec notre chauffeur qui tient sa pédale d’accélérateur dans la main droite. On monte donc dans un autre bus, qui ne nous emmènera pas à Santa Rosa mais dans la ville de La Entrada. D’ici, on prendra un autre bus pour nous rendre à Santa Rosa.

  • Prix du trajet : 70 HNL/ pers. (soit 3,04€).

Arrivés là, on embarquera dans un bus qui nous emmènera à La Falla, parce qu’apparemment, aucun bus n’allait à Ocotepeque. On comprendra très vite pourquoi. Nous, ça nous allait, on était quoi qu’il arrive sur la bonne route. A destination, on a dû faire demi-tour pour des raisons de santé.

  • Prix par trajet : 50 HNL/ pers. (soit 2,17€).

Cette journée-là, on a compris qu’il y a des fois, quand ça ne veut pas, il ne faut pas forcer. On avait fait presque 7h de voyage, et peut-être un quart de l’itinéraire prévu, 151 km. 

De Santa Rosa à El Poy

Une bonne nuit de sommeil, quelques pupusas et deux trois Pepsi plus tard, nous voilà de retour à la gare routière de Santa Rosa. On savait déjà qu’on devrait aller à La Falla, et on n’avait toujours pas idée de ce qu’était cette faille ! Qu’importe, la route était encore longue pour nous et il ne fallait pas perdre de temps. On grimpait donc dans le premier bus pour cette faille.

  • Prix du trajet : 50 HNL/ pers. (soit 2,17€)

Quarante-cinq minutes de route et arriver à destination, le chauffeur nous indique qu’il y a eu un glissement de terrain plus bas. Il fallait donc marcher jusqu’à la prochaine ville. Ce n’était pas censé être très loin. On marchera quand même une bonne heure. L’énorme trou passé, on prendra le premier bus en direction de la ville de Ocotepeque

  • Prix du trajet : 150 HNL/ pers. (soit 6,52€).

Jusqu’au Salvador

Nous voilà proche de la fin de notre périple hondurien ! La ville d’Ocotepeque est la dernière ville avant la frontière d’El poy. On en avait encore pour quelques minutes de bus.

  • Prix du trajet: 12 HNL/ pers. (soit 0,52€).

Ce seul trajet de 100 km nous a duré 3h30. Et il nous restait encore trois fois cette distance jusqu’à la ville de Santa Ana au Salvador.  

D’El Amatillo à Guasaule (Nicaragua)

Après avoir voyagé quelques temps au Salvador, nous avions comme projet de nous rendre au Nicaragua, mais pour cela il nous fallait repasser par le Honduras. Ce dernier trajet hondurien sera certainement le plus simple pour nous.

Nous voici donc à El Amatillo, la frontière entre le Salvador et le Honduras. On devait rejoindre la frontière avec le Nicaragua qui se trouve tout de même à 152 km de là. Le trajet est plutôt simple. C’est une ligne droite. On a tout de même deux bus à prendre.

On se rendra donc tout d’abord dans la ville de Choluteca, qui se trouve à peu près aux deux tiers du chemin.

  • Prix du trajet : 82 HNL/ pers. (soit 3,56€).

On saute dans un deuxième. Il nous déposera à quelques mètres de l’office des douanes honduriennes.

  • Prix du trajet: 45 HNL/ pers. (soit 1,95€).

Avant même d’avoir visité, le Honduras on s’est vu discuter de la sécurité des transports honduriens avec des voyageurs qui en revenaient. Les avis étaient mitigés.

Nous, on a été heureux de constater que contrairement au Guatemala, les prix étaient fixes et que la taxe gringo n’était pas en application. On ne va pas se mentir, les bus ne sont pas toujours en bon état et on s’est quand même retrouvés deux fois arrêtés en bord de route pour des soucis techniques. C’est aussi le pays où la police veille le plus sur la route. On a été contrôlés plusieurs fois, il faut impérativement présenter le petit papier des douanes, qui indique le montant de la taxe d’entrée sur le territoire. En règle “générale” (j’insiste sur les guillemets), les limitations de vitesse sont à peu près respectées. Nous on ne s’est jamais senti en danger dans les publicos, ça n’a pas été le cas pour tous les voyageurs qu’on a rencontrés. 

  • A noter : Pour rentrer au Honduras, il faut remplir une “ficha de salud” présente en ligne et un “prechequeo migratorio” disponible sous forme d’application sur téléphone et automatiquement transmis au gouvernement hondurien. 
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