La montagne ou parc des aras. Situé aux ruines de Copán au nord du Honduras. Il s’agit d’un centre d’accueil pour oiseaux abandonnés, maltraités ou victimes de braconnage.
Un beau projet !
Plus encore qu’un lieu d’accueil, un véritable complexe vétérinaire, dédié à l’observation des comportements, à l’étude ornithologique, au repeuplement grâce à leurs diverses cellules mises en place, spécifiquement pour la reproduction, la couvaison et le développement des oisillons.
Une idée
Initialement, le parc des aras a germé sur l’île de Roatan, dans la caraïbe hondurienne. Mme. Wagner, une américaine installée là-bas, recueillait les oiseaux, et particulièrement les aras, des expatriés qui se débarrassaient de leurs compagnons lorsqu’ils décidaient de retourner dans leur pays d’origine.
Dans les années 80 et ce jusque dans les années 90, le parc accueillait une trentaine d’oiseaux, le nombre augmentant d’années en années, grâce aux reproductions en interne.
Le parc était entretenu grâce au tourisme florissant de l’île et aux généreuses donations.
Au moment où la fondatrice décida elle-même de retourner aux États-Unis, elle légua ses oiseaux à un investisseur, Lloyd Davidson, qui déménagea près de 90 oiseaux à Copan, lieu de prédilection des aras, qui avaient disparu au fils des ans. Le parc est officiellement ouvert au public fin 2001.
Des objectifs
- Éduquer
Par le biais de présentations dans les écoles, les buts sont de sensibiliser les générations futures à travers des projets éco-responsables, de ne pas détruire l’habitat naturel de ces oiseaux et par conséquent réduire la déforestation ainsi que la pollution.
- Repeupler
Malheureusement, les oiseaux abandonnés par leurs propriétaires ne reverront jamais la liberté. En effet, ceux-ci ne sont plus capables de trouver leur nourriture par eux-mêmes. Ils seraient donc condamnés à mort s’ils étaient relâchés dans la nature.
Cependant, ils bénéficient de soins, de cages suffisamment spacieuses pour pouvoir voler et sont pour la plupart sauvés d’une maltraitance certaine.
Malgré tout, ces derniers sont amenés à se reproduire. Cela bénéficie à une nouvelle génération d’oiseaux n’ayant que peu connu la captivité d’être relâchée. Leur permettant alors de vivre en liberté. Ceux-ci sont aussi soumis à des études de comportement par des ornithologues.
Diverses informations
De prime abord, les prix peuvent sembler excessifs.
Cependant, il s’agit d’un beau geste pour soutenir une cause réelle, il ne s’agit pas d’un cirque mais d’un lieu de respect des oiseaux ! Comparativement, en France, le prix serait le double voire carrément le triple.
Par ailleurs, le parc est grand, le nombre d’oiseaux est phénoménal, leur histoire passionnante. Vous aurez même la chance de pouvoir prendre votre photo avec des aras totalement apprivoisés, et non pas dressés ou maltraités comme dans certains autres endroits.
Tarifs
- Adultes et enfants de + 11 ans: 10$, soit 240 HNL
- Enfants de 4 à 10 ans: 5$, soit 120 HNL
- Enfants -11 ans: Gratuit
Sur place, vous aurez la possibilité de boire du café artisanal, produit dans la finca du parc mais aussi de déguster une (ou plusieurs) baleadeas, ces tortillas de blé garnies de purée de haricots rouges, de fromage et de crème aigre, et ce avec toutes sortes de compagnons, à plumes et à poils autour de vous.
À noter que le parc recueille également des chiens abandonnés qui se feront un plaisir de vous escorter!
Définitivement un immanquable de la ville de Copán!
