Les ruines de Copán, son parc des aras, son musée des sculptures mayas, c’est parti !
Jour 35.
Visite du Parc des Aras. Entre oiseaux menacés prêts à être relâchés, oiseaux maltraités puis récupérés par le centre, naissances dans le parc pour préserver l’espèce.
Il s’agit d’un vrai centre vétérinaire qui s’occupe de soigner et relâcher les oiseaux. Lorsque c’est possible, afin de repeupler les forêts alentours de différentes espèces d’aras, pour la plupart menacées d’extinction dans la zone. Alors qu’autrefois ceux-ci volaient en nombre au-dessus des ruines de Copán. Il y a différentes espèces: toucans, aras rouges, aras bleus, gorgirojos, … Juste le temps de manger deux baleadas, ces tortillas de blé farcies à la purée de haricots rouges et fromage local, accompagnées d’un café produit à la finca d’à côté. On rentre à pied, escortés sur plusieurs kilomètres par les chiens du refuge, eux aussi recueillis.
Jour 36.
On a décidé qu’on ne ferait pas les ruines de Copán. D’une part, c’est trop cher, d’autre part, ils exposent des copies. Si déjà, autant aller voir les vraies! Donc on décide de faire le musée des ruines. C’est là que sont regroupées les vraies statues du site, qui ont été soigneusement déplacées et organisées sous forme d’une exposition permanente. Il y en a une qui s’est vu vivre son dessin animé préféré. On flâne au milieu des sculptures antiques. C’est dingue l’état de conservation de celles-ci. Elles ont traversé les âges, pour la plupart enfouies sous plusieurs dizaines de mètres de terre et sont restés intactes. Ça nous permet aussi de comprendre bien des choses. Le Guacamayo, qui est l’ara rouge, est l’emblème du Honduras. Et pour cause, les Mayas le représentaient sous toutes ses formes, dans toutes les tailles et l’exposaient partout de leurs temples. Il a même été le sujet principal de l’ancêtre du basket: la pelota maya. Un sport où il fallait lancer une sorte de balle à travers le bec d’un ara sculpté et surélevé à plusieurs mètres de haut.